Pourquoi le numérique est important dans le commerce de proximité
Les commerçants le savent : le secteur a traversé une période compliquée durant la pandémie, même si l’impact n’a pas été le même dans toutes les entreprises. Comment vos clients feront-ils leurs achats à l’avenir ? Comment s’adapter ? Est-il réaliste de mettre en place de la réalité augmentée ? Quels conseils donne UCM à ses membres pour relever ces défis ? Autant de questions passionnantes, mais aussi vertigineuses, pour les commerçants et les indépendants.
Sommaire
En collaboration avec UCM
Le commerce de détail est en pleine transformation. L’essor de l’e-commerce a bouleversé les habitudes de consommation et les commerçants belges doivent s’y adapter pour continuer de faire avancer leur business et de convaincre de nouveaux clients.
Dans notre pays, un internet très haut débit est disponible pour la quasi-totalité des indépendants, en ville comme dans les villages, grâce à un excellent réseau fixe et un réseau mobile performant presque partout en Wallonie et à Bruxelles. Traduction ? Nous avons tous les outils en main pour relever les défis du commerce.
Les nouveaux enjeux
L’évolution du commerce électronique en Belgique nous montre, selon les chiffres UCM, que nous sommes de plus en plus nombreux à acheter en ligne. 85 % des Belges ont acheté sur internet. Nous étions à peine 22 % en 2008. Tous les domaines sont concernés, y compris l’alimentaire.
De nouveaux modèles émergent dans le commerce dit physique, notamment avec ce que l’on appelle le click and collect, le fait de commander sur internet et d’aller chercher en point de vente sa commande. Il est assez improbable que le commerce physique disparaisse complètement. On sait par contre que les enseignes qui offrent plus de canaux de distribution sont celles s’adapteront mieux aux attentes de leurs clients et qui ont le plus de chance de survivre dans la nouvelle économie.
Durant le COVID, l’adoption du numérique a profité aux commerçants, notamment avec la mise en place de solutions dites phygitales (commerce physique et digital). Pour plus de six commerces sur dix, la présence online a permis de générer augmentation du chiffre d’affaires de 20 à 40% en 2020 (chiffres France Num).
Le phygital, c’est l’un des sujets abordés dans notre podcast Passion Indépendant.
On parle aujourd’hui beaucoup de réalité virtuelle ou de réalité augmentée : par exemple, pour placer un meuble virtuellement dans une pièce ou encore lancer une cabine d’essayage virtuelle. Soyons lucides : ce n’est pas, à l’heure qu’il est, à la portée des petites structures. Il faut donc agir sur les atouts du commerce : la proximité, la relation client et… l’accès à internet.
Comment s’adapter face au commerce électronique ?
Il existe de nombreuses façons pour les petits commerçants de s’adapter face au commerce électronique. Nous avons déjà évoqué, sur ce blog, des actions concrètes pour améliorer votre visibilité, mais voici trois conseils de base.
1. Créer une boutique en ligne
C’est la première étape pour les petits commerçants qui souhaitent vendre en ligne. Une boutique en ligne bien conçue et optimisée permettra aux commerçants d’être visibles sur les moteurs de recherche et de générer des ventes en ligne.
Il est d’ailleurs assez simple de créer une boutique en ligne en utilisant un système comme Prestashop ou Shopify. Il est même possible de relier son compte Instagram pour vendre ses produits via les réseaux sociaux.
2. Miser sur l’expérience client
Les petits commerçants doivent offrir une expérience client unique qui les différencie des grandes enseignes en ligne. Cette expérience peut se traduire par un service client plus proche, des conseils personnalisés ou encore une livraison express (puisque, par essence, le commerçant est local, donc proche de ses clients).
3. Utiliser à fond les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, TikTok) sont un excellent moyen pour les petits commerçants de se connecter avec leurs clients et de promouvoir leurs produits ou les services qu’ils proposent.
Pourquoi ?
On le sait aujourd’hui, être présent sur Facebook, Instagram, Google Business Profile, avoir de bons commentaires, tout cela permet d’être plus visible que ses concurrents. Les commerçants peuvent utiliser les réseaux sociaux pour partager des photos de leurs produits, des conseils d’utilisation ou encore des offres promo.
Comment trouver sa place sur les réseaux sociaux ?
Si les grandes entreprises ont généralement des équipes chargées de la gestion des réseaux sociaux, ce n’est pas le cas des commerçants et des indépendants, qui doivent souvent s’en charger eux-mêmes.
- Choisir les bons réseaux sociaux : Il existe de nombreux réseaux sociaux, il est important de choisir ceux qui sont les plus adaptés à sa cible. Avoir une page Facebook et une page Google My Business avec de bonnes évaluations, c’est un bon début.
- Créer du contenu de qualité : Vous devez créer du contenu de qualité qui soit intéressant et engageant. Privilégiez les photos personnelles quand vous mettez en vedette un produit ou un service.
- Partager régulièrement du contenu : Nous vous conseillons de partager du contenu régulièrement pour maintenir l’engagement de vos clients ou en séduire de nouveaux. Partagez du contenu au moins une fois par semaine, si possible 3 ou 4 fois. N’hésitez pas à faire des promotions.
Info
L’avis UCM
Les commerçants peuvent clairement réussir en s’adaptant aux nouvelles technologies et en offrant une expérience client unique. Pour UCM, plusieurs défis attendent le commerce : « L’actualité nous montre que la tension est élevée. C’est la concertation qui permet de trouver des solutions constructives. C’est ainsi que le commerce pourra s’adapter aux transitions qui l’attendent, ou plutôt qui ne l’attendent pas. Peut-être plus important encore, faut souligner la difficulté de trouver de bons profils de collaborateur. Ce n’est pas propre au secteur du commerce, mais le besoin de bras reste un enjeu fondamental dans nos entreprises. Enfin, depuis un an, les commerçants doivent offrir au moins un moyen de paiement électronique à leur clientèle. La difficulté pour le commerçant est d’identifier la solution de paiement électronique ou cash qui lui correspond le mieux. Afin de le guider dans cette jungle tarifaire, UCM réclame un outil officiel pour comparer les offres.»